Prothèse

Prothèse

L’articulation du genou peut s’user avec l’âge mais aussi suite à un rhumatisme articulaire ou un traumatisme. L’arthrose correspond à l’usure du cartilage et à la destruction progressive de l’articulation. Il s’agit de la cause de douleur du genou la plus fréquente après 50 ans.

prothèse genou

Les symptômes

La douleur peut être permanente ou évoluer par poussées. Elle s’accompagne de déformation du genou avec une limitation de la mobilité articulaire. Un bilan radiographique ainsi qu’un arthroscanner permettront de faire un bilan précis des lésions cartilagineuses.

En l’absence de traitement, les douleurs vont s’aggraver et devenir invalidantes, elles peuvent également apparaître la nuit. Cela entraîne d’importante répercussions sur la vie quotidienne ainsi que sur les activités fonctionnelles et de loisir. Le traitement de première intention de l’arthrose du genou est médical (antalgiques, anti-inflammatoires et infiltrations). Lorsque le traitement médical n’est plus efficace, une chirurgie avec remplacement de l’articulation détruite par une prothèse est possible.

Les objectifs

La majorité des activités sportives pourront être reprises après quelques mois de rééducation. Même si elles sont peu fréquentes, il existe comme pour toute intervention, certaines complications possibles qui vous seront expliquées par votre chirurgien.

PTG assistée par ordinateur

Le genou est une articulation qui comprend trois compartiments, la rotule et les deux compartiments entre le fémur et le tibia (un interne et un externe). Lorsque les trois compartiments sont atteints, il s’agit d’une usure globale pour laquelle on mettra en place une prothèse totale de genou.

La chirurgie assistée par ordinateur (CAO) permet de prendre des points de repère précis pour modéliser l’articulation en 3 dimensions pendant l’intervention. On parle de système passif, c’est-à-dire que l’ordinateur reste un outil pour guider le chirurgien, mais que le geste reste toujours réalisé par main de l’homme. Ce n’est donc pas un robot !

La CAO vise surtout à mieux planifier l’intervention en offrant une vision en 3D pendant l’intervention. Cela permet d’optimiser la taille des implants, de choisir leur position dans les 3 plans de l’espace et de régler la tension des ligaments autour de la prothèse. Les études scientifiques ont montré que les PTG étaient posées de façon plus précise grâce à la CAO.

L’intervention dure environ une heure et l’appui sera repris dès le lendemain. Une hospitalisation d’environ 3 jours est nécessaire ainsi qu’une rééducation spécialisée.

RPTG

Avec le temps une prothèse de genou peut être amenée à se desceller, cela signifie que sa fixation à l’os n’est plus de bonne qualité, entraînant ainsi des douleurs.

Une infection de la prothèse peut aussi survenir, elle peut également être associée à un descellement. Ces complications ainsi que quelques-unes plus rares peuvent nécessiter le remplacement de la prothèse pour améliorer les phénomène douloureux et les capacités fonctionnelles de l’articulation.

PUC

Dans certains cas l’usure ne porte que sur un seul compartiment du genou, le compartiment interne chez les patients en genu varum (jambes arquées) ou sur le compartiment externe sur les patients en genu valgum (jambes en X). On peut alors remplacer le compartiment usé par une prothèse uni compartimentale.

C’est une intervention plus courte que pour la prothèse totale et les suites post opératoires sont plus simples. Si le patient présente la même symptomatologie pour les deux genoux avec une importante gêne, alors les deux côtés peuvent être réalisés lors de la même intervention.

PFP

 Cette prothèse est indiquée dans le cadre d’une arthrose située essentiellement sur le compartiment fémoro patellaire. Cette usure est souvent liée à un mauvais centrage rotulien trop longtemps négligé.

Prothèse

prothèse genou

L’articulation du genou peut s’user avec l’âge mais aussi suite à un rhumatisme articulaire ou un traumatisme. L’arthrose correspond à l’usure du cartilage et à la destruction progressive de l’articulation. Il s’agit de la cause de douleur du genou la plus fréquente après 50 ans.

Les symptômes

La douleur peut être permanente ou évoluer par poussées. Elle s’accompagne de déformation du genou avec une limitation de la mobilité articulaire. Un bilan radiographique ainsi qu’un arthroscanner permettront de faire un bilan précis des lésions cartilagineuses.

En l’absence de traitement, les douleurs vont s’aggraver et devenir invalidantes, elles peuvent également apparaître la nuit. Cela entraîne d’importante répercussions sur la vie quotidienne ainsi que sur les activités fonctionnelles et de loisir. Le traitement de première intention de l’arthrose de genou est médical (antalgiques, anti-inflammatoires et infiltrations). Lorsque le traitement médical n’est plus efficace, une chirurgie avec remplacement de l’articulation détruite par une prothèse est possible.

Les objectifs

La majorité des activités sportives pourront être reprises après quelques mois de rééducation. Même si elles sont peu fréquentes, il existe comme pour toute intervention, certaines complications possibles qui vous seront expliquées par votre chirurgien.

PTG assistée par ordinateur

Le genou est une articulation qui comprend trois compartiments, la rotule et les deux compartiments entre le fémur et le tibia (un interne et un externe). Lorsque les trois compartiments sont atteints, il s’agit d’une usure globale pour laquelle on mettra en place une prothèse totale de genou.

La chirurgie assistée par ordinateur (CAO) permet de prendre des points de repère précis pour modéliser l’articulation en 3 dimensions pendant l’intervention. On parle de système passif, c’est-à-dire que l’ordinateur reste un outil pour guider le chirurgien, mais que le geste reste toujours réalisé par main de l’homme. Ce n’est donc pas un robot !

La CAO vise surtout à mieux planifier l’intervention en offrant une vision en 3D pendant l’intervention. Cela permet d’optimiser la taille des implants, de choisir leur position dans les 3 plans de l’espace et de régler la tension des ligaments autour de la prothèse. Les études scientifiques ont montré que les PTG était posées de façon plus précise grâce à la CAO.

L’intervention dure environ une heure et l’appui sera repris dès le lendemain. Une hospitalisation d’environ 3 jours est nécessaire ainsi qu’une rééducation spécialisée.

RPTG

Avec le temps une prothèse de genou peut être amenée à se desceller, cela signifie que sa fixation à l’os n’est plus de bonne qualité, entraînant ainsi des douleurs.

Une infection de la prothèse peut aussi survenir, elle peut également être associée à un descellement. Ces complications ainsi que quelques-unes plus rares peuvent nécessiter le remplacement de la prothèse pour améliorer les phénomène douloureux et les capacités fonctionnelles de l’articulation.

PUC

Dans certains cas l’usure ne porte que sur un seul compartiment du genou, le compartiment interne chez les patients en genu varum (jambes arquées) ou sur le compartiment externe sur les patients en genu valgum (jambes en X). On peut alors remplacer le compartiment usé par une prothèse uni compartimentale.

C’est une intervention plus courte que pour la prothèse totale et les suites post opératoires sont plus simples. Si le patient présente la même symptomatologie pour les deux genoux avec une importante gêne, alors les deux côtés peuvent être réalisés lors de la même intervention.

PFP

Cette prothèse est indiquée dans le cadre d’une arthrose située essentiellement sur le compartiment fémoro patellaire. Cette usure est souvent liée à un mauvais centrage rotulien trop longtemps négligé.

© 2020 Clément Granier

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Ostéotomie tibiale

Ostéotomie tibiale

Dans les arthroses du genou débutantes, la chirurgie conservatrice occupe une place de choix, elle permettra de soulager les symptômes de l’arthrose ainsi que de ralentir considérablement son évolution en jouant sur les axes du membre inférieur de manière à décharger le compartiment atteint.

Cela permettra de retarder d’au moins 15 ans la mise en place d’une prothèse et dans certains cas de l’éviter. L’ostéotomie tibiale de valgisation fait partie de l’arsenal thérapeutique de la chirurgie conservatrice.

Ostéotomie tibiale - blessure genou

Intervention

Sur un membre normo axé correspondant à un angle fémoro tibial mécanique de 180°, 70% des contraintes s’exercent sur le compartiment interne, sur un membre en varus de 10°, c’est 100% des contraintes qui passent en interne.

valgus-neutre-varus

Le but de l’intervention est donc de décharger ce compartiment en corrigeant l’axe du membre inférieur par une correction au niveau de la partie supérieure du tibia de manière à obtenir une hypercorrection à 2-3° de valgus.

Pré-opératoire

Le bilan pré-opératoire comprendra un arthroscanner pour faire le bilan précis des lésions cartilagineuses et des clichés radiographiques dont une télémétrie debout qui est un grand cliché allant du bassin jusqu’aux pieds et permettant d’apprécier l’axe mécanique du membre inférieur.

Post-opératoire

En post-opératoire, l’appui est contre indiqué les 3 premières semaines, le temps que la consolidation s’amorce puis il sera repris sur quelques jours.

Inversement, dans l’arthrose fémoro tibiale externe sur genu valgum, on peut réaliser une ostéotomie de varisation qui est le plus souvent réalisée au niveau du fémur pour décharger le compartiment externe.

© 2020 Clément Granier

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Ménisques

Ménisques

Les ménisques sont des cales de fibro-cartilage situées dans l’articulation du genou, entre le fémur et le tibia. Ils sont au nombre de deux dans chaque genou : un médial et un latéral.

Ils ont pour rôle d’amortir les chocs au cours des mouvements du genou, et donc de protéger le cartilage articulaire. Ils participent également à la stabilité du genou.

ménisque vélo

Ménisques

ménisque vélo

Les ménisques sont des cales de fibro-cartilage situées dans l’articulation du genou, entre le fémur et le tibia. Ils sont au nombre de deux dans chaque genou : un médial et un latéral.

Ils ont pour rôle d’amortir les chocs au cours des mouvements du genou, et donc de protéger le cartilage articulaire. Ils participent également à la stabilité du genou.

Ménisque

Lésions méniscales

Les lésions méniscales peuvent être à l’origine de douleurs, de gonflement du genou, de blocages et de ressauts. Une IRM ou un arthroscanner permettront de faire un bilan précis des lésions méniscales. Il existe différents types de lésion méniscale :

Lésions traumatiques

Les lésions traumatiques en zone bien vascularisée doivent être réparée autant que faire se peut, celles qui sont non réparables seront retirées sous arthroscopie (ménisectomie) en restant le plus économe possible.

réparation méniscale

Lésions dégénératives

Les lésions dégénératives surviennent fréquemment après l’âge de 50 ans (25%) et doivent être traitées de manière non chirurgicale au cours des 3 premiers mois avec de la physiothérapie, du vélo, un soulagement de la douleur et une éventuelle infiltration intra articulaire. La grande majorité des patients iront mieux rapidement et n’auront pas besoin de chirurgie. Les plaintes persistantes seront soulagées par une méniscectomie partielle sous arthroscopie.

L’appui est immédiatement autorisé après ménisectomie, en revanche, il pourra être différé de 3 à 6 semaines pour certaines sutures méniscales.

© 2020 Clément Granier

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Ligament croisé postérieur

Ligament croisé postérieur

Le ligament croisé postérieur situé à l’intérieur du genou permet de le stabiliser, contrairement au ligament croisé antérieur, le LCP évite que le tibia parte vers l’arrière. Lors d’une entorse grave du genou, souvent par un choc antérieur genou fléchi (syndrome du tableau de bord), le LCP peut se rompre.

Si la lésion n’entraîne qu’une laxité modérée, le traitement sera permis par la rééducation, en revanche si la laxité est importante (supérieure à 10mm) et/ou associée à d’autres lésions ligamentaires, alors une intervention chirurgicale est indiquée. 

Ligament croisé

Ligament croisé postérieur

Ligament croisé

Le ligament croisé postérieur situé à l’intérieur du genou permet de le stabiliser, contrairement au ligament croisé antérieur, le LCP évite que le tibia parte vers l’arrière. Lors d’une entorse grave du genou, souvent par un choc antérieur genou fléchi (syndrome du tableau de bord), le LCP peut se rompre.

Si la lésion n’entraîne qu’une laxité modérée, le traitement sera permis par la rééducation, en revanche si la laxité est importante (supérieure à 10mm) et/ou associée à d’autres lésions ligamentaires, alors une intervention chirurgicale est indiquée. 

Les symptômes sont des lâchages du genou, des blocages et des douleurs, le risque à terme étant l’apparition de lésions méniscales et /ou cartilagineuses. Une IRM permettra de faire un diagnostic précis de la rupture du LCP. Dans les cas aigus, un ligament synthétique faisant tuteur permettra au LCP de cicatriser dessus et dans les cas chroniques, une greffe autologue permise par un prélèvement d’un tendon ischio-jambier permettra de restabiliser le genou. L’appui est repris immédiatement après l’intervention sous couvert d’une attelle articulée.

© 2020 Clément Granier

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Ligament croise anterieur

Ligament croisé antérieur

Le ligament croisé antérieur (LCA) est un ligament situé au centre de l’articulation du genou. Il assure la stabilité du genou en particulier dans les mouvements de translation et de rotation du genou.

Une rupture du ligament croisé antérieur peut survenir lors d’une entorse grave du genou, le plus souvent lors de la pratique d’un sport pivot : accident de ski, de rugby, de football etc. L’IRM permet de faire le diagnostic de rupture du LCA et des éventuelles lésions méniscales. Lorsque le LCA est rompu, le genou devient instable et souvent douloureux. Cette instabilité est souvent responsable de l’apparition de lésions des ménisques et de l’usure prématurée du cartilage (arthrose). Le LCA ne cicatrise pas seul, dans certains rares cas on pourra le réparer (10%) mais la plupart du temps il faudra le reconstruire par une greffe tendineuse prélevée sur le genou.

Reconstruction

Le tendon prélevé en première intention est un ischio-jambier : le demi-tendineux, il sera replié sur lui-même pour préparer la greffe, c’est la technique DT4.

Lorsque le reliquat de LCA est suffisant, la greffe sera passée à l’intérieur, cela améliore la vascularisation de la greffe et donc sa cicatrisation, c’est la technique SAMBBA (Single antero-medial biological bundle augmentation) . Lorsque les ischios jambiers ne sont plus disponibles, souvent en cas de reprise chirurgicale, on prélève une partie du tendon rotulien, c’est la technique de Kenneth-Jones.

Les greffes sont passées dans des tunnels osseux et fixées par des fils reliés à des boutons métalliques plaqués sur l’os, contrairement aux vis intra-osseuses, ce moyen de fixation permet d’éviter l’inflammation osseuse et accélère la récupération. L’appui est immédiatement autorisé après l’intervention et les séances de rééducation débutent elles aussi dès le post-opératoire.

LCA reconstruction DT4

Reconstruction

LCA reconstruction DT4

Le tendon prélevé en première intention est un ischio-jambier : le demi-tendineux, il sera replié sur lui-même pour préparer la greffe, c’est la technique DT4.

Lorsque le reliquat de LCA est suffisant, la greffe sera passée à l’intérieur, cela améliore la vascularisation de la greffe et donc sa cicatrisation, c’est la technique SAMBBA (Single antero-medial biological bundle augmentation) . Lorsque les ischios jambiers ne sont plus disponibles, souvent en cas de reprise chirurgicale, on prélève une partie du tendon rotulien, c’est la technique de Kenneth-Jones.

Les greffes sont passées dans des tunnels osseux et fixées par des fils reliés à des boutons métalliques plaqués sur l’os, contrairement aux vis intra-osseuses, ce moyen de fixation permet d’éviter l’inflammation osseuse et accélère la récupération. L’appui est immédiatement autorisé après l’intervention et les séances de rééducation débutent elles aussi dès le post-opératoire.

LCA reconstruction DT4
LCA reconstruction KJ

Plastie antéro latérale

Le ligament antéro latéral (LAL) permet de stabiliser le genou en rotation, il évite l’hyper rotation interne du tibia sous le fémur, il est très souvent atteint lors des ruptures du LCA.

A l’examen clinique, un ressaut rotatoire explosif du genou est synonyme de rupture du LAL. Dans ce cas, pour éviter de sur solliciter la ligamentoplastie du croisé antérieur, une plastie extra articulaire du ligament antéro latéral est réalisée à l’aide d’un autre tendon ischio jambier plus fin, le droit interne ou gracilis.

Il faut voir ce geste comme une ceinture de sécurité de la ligamentoplastie du LCA en diminuant son risque de rupture par 3. Elle est donc aussi réalisée chez les sujets jeunes à risque (moins de 25 ans), chez les sportifs pivots contact, dans le cadre d’une reprise de ligamentoplastie etc… Cela rajoute  15 minutes à l’intervention et les suites post opératoires restent les mêmes.

Plastie antéro latérale

Le ligament antéro latéral (LAL) permet de stabiliser le genou en rotation, il évite l’hyper rotation interne du tibia sous le fémur, il est très souvent atteint lors des ruptures du LCA.

A l’examen clinique, un ressaut rotatoire explosif du genou est synonyme de rupture du LAL. Dans ce cas, pour éviter de sur solliciter la ligamentoplastie du croisé antérieur, une plastie extra articulaire du ligament antéro latéral est réalisée à l’aide d’un autre tendon ischio jambier plus fin, le droit interne ou gracilis.

Il faut voir ce geste comme une ceinture de sécurité de la ligamentoplastie du LCA en diminuant son risque de rupture par 3. Elle est donc aussi réalisée chez les sujets jeunes à risque (moins de 25 ans), chez les sportifs pivots contact, dans le cadre d’une reprise de ligamentoplastie etc… Cela rajoute  15 minutes à l’intervention et les suites post opératoires restent les mêmes.

Réparation

La réparation du LCA sous arthroscopie est une technique récente et encore méconnue du grand public.

Elle consiste à réinsérer le LCA à son point de fixation anatomique sur le fémur. Elle n’est possible que lorsque la rupture du ligament se produit au ras du fémur et elle doit être réalisée que dans les deux premiers mois suivant la rupture, cela représente 10% des cas.

Elle présente un grand intérêt du fait qu’il n’y a pas de prélèvement tendineux, par ailleurs, elle améliore la proprioception et la vascularisation permettant des suites post opératoires ainsi qu’un retour au sport plus simples et plus rapides.

Augmentation

Dans certains cas de réparation chez des sujets à risque de re rupture et/ou avec un ressaut rotatoire explosif, une plastie antéro latérale peut être ajoutée à la réparation.

Elle se fait à l’aide du tendon droit interne qui permet de faire tuteur du LCA natif réparé et également d’assurer la plastie antéro latérale à sa sortie du fémur.

C’est l’association réparation + plastie antéro latérale que l’on appelle augmentation. Là aussi, il s’agit d’une technique récente dont les résultats sont très encourageants.

Réparation

La réparation du LCA sous arthroscopie est une technique récente et encore méconnue du grand public.

Elle consiste à réinsérer le LCA à son point de fixation anatomique sur le fémur. Elle n’est possible que lorsque la rupture du ligament se produit au ras du fémur et elle doit être réalisée que dans les deux premiers mois suivant la rupture, cela représente 10% des cas.

Elle présente un grand intérêt du fait qu’il n’y a pas de prélèvement tendineux, par ailleurs, elle améliore la proprioception et la vascularisation permettant des suites post opératoires ainsi qu’un retour au sport plus simples et plus rapides.

Augmentation

Dans certains cas de réparation chez des sujets à risque de re rupture et/ou avec un ressaut rotatoire explosif, une plastie antéro latérale peut être ajoutée à la réparation.

Elle se fait à l’aide du tendon droit interne qui permet de faire tuteur du LCA natif réparé et également d’assurer la plastie antéro latérale à sa sortie du fémur.

C’est l’association réparation + plastie antéro latérale que l’on appelle augmentation. Là aussi, il s’agit d’une technique récente dont les résultats sont très encourageants.

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Infiltrations

Infiltrations

Une infiltration consiste à injecter un produit directement dans l’articulation douloureuse et a pour but de la soulager. Il en existe différents types : corticoïdes, acide hyaluronique et PRP.

infiltration corticoïdes

Infiltrations

infiltration corticoïdes

Une infiltration consiste à injecter un produit directement dans l’articulation douloureuse et a pour but de la soulager. Il en existe différents types : corticoïdes, acide hyaluronique et PRP.

Corticoïdes

Il s’agit de corticoïdes de synthèse possédants d’excellentes propriétés anti-inflammatoires et un effet retard. Le produit est injecté directement dans l’articulation après une petite anesthésie locale.

Les effets s’en ressentent rapidement, dès le lendemain le plus souvent. L’efficacité dans le temps varie selon le degré d’arthrose, plusieurs mois au mieux mais il se peut également que le résultat soit décevant, souvent dans le cadre d’arthrose évoluée.

Les infiltrations peuvent être renouvelées lorsque l’effet s’atténue. Les doses de corticoïdes étant très faibles et le risque de passage sanguin également, les effets secondaires sont rares.

Viscosupplémentation

Le cartilage articulaire baigne dans le liquide synovial qui amortit les chocs, lubrifie et assure la protection de l’articulation, ce liquide est principalement composé d’acide hyaluronique. Avec le temps il a tendance à perdre ses propriétés visco-élastiques, ce qui entraîne une usure du cartilage avec la gêne et les douleurs qui l’accompagnent.

viscosupplémentation

La viscosupplémentation consiste à injecter dans l’articulation un gel à base d’acide hyaluronique, qui permet de restaurer les propriétés du liquide synovial du sujet jeune et de recréer sa fonction d’amortissement des chocs. Cette infiltration a également un effet anti inflammatoire et antalgique important.

PRP

Les plaquettes sont des composants du sang responsables de la coagulation et de la cicatrisation. Le sang ne contient que 4% de plaquettes (contre 93% de globules rouges). La centrifugation permet d’obtenir du plasma concentré en plaquettes avec des facteurs de croissance qui vont stimuler la cicatrisation en agissant sur les cellules souches locales ainsi qu’apporter une action anti-inflammatoire et antalgique en agissant sur d’autres biomolécules. L’injection de PRP présente une excellente tolérance car aucun événement indésirable majeur ni aucun effet secondaire à long terme n’a été rapporté.

Le traitement par PRP a été très médiatisé par les résultats obtenus sur des athlètes de haut niveau, mais tous les sportifs peuvent bénéficier de ce traitement. Ce traitement peut également soulager des patients de tous les âges et souffrant de pathologies très diverses.

Les pathologies pouvant bénéficier du PRP :

PRP infiltration

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Fémoro patellaire

Fémoro patellaire

Les douleurs antérieures de genou sont fréquentes notamment chez les jeunes filles, elles sont liées à une malposition de la rotule en face de la trochlée fémorale avec laquelle elle s’articule. Ce défaut d’alignement peut entraîner dans certains cas des luxations de rotule.

Certains facteurs anatomiques sont responsables de syndrome fémoro-patellaire voire d’instabilité rotulienne : l’excès de torsion fémorale et tibiale, la hauteur rotulienne ou une bascule excessive, une insertion trop latérale du tendon rotulien (aspect de tendon en baïonnette), un genu valgum (jambes en X), une trochlée dysplasique (pas suffisamment creusée), etc…

Dans les syndromes fémoro patellaires débutants ou dans le cadre d’un premier épisode de luxation de rotule, le traitement consistera en des séances de physiothérapie avec notamment un renforcement musculaire du quadriceps, principalement du muscle vaste interne. Pour les formes plus rebelles, il s’agira pour cette pathologie complexe d’un traitement à la carte où chaque défaut anatomique sera corrigé.

syndrome fémoro patellaire

Fémoro patellaire

syndrome fémoro patellaire

Les douleurs antérieures de genou sont fréquentes notamment chez les jeunes filles, elles sont liées à une malposition de la rotule en face de la trochlée fémorale avec laquelle elle s’articule. Ce défaut d’alignement peut entraîner dans certains cas des luxations de rotule.

Certains facteurs anatomiques sont responsables de syndrome fémoro-patellaire voire d’instabilité rotulienne : l’excès de torsion fémorale et tibiale, la hauteur rotulienne ou une bascule excessive, une insertion trop latérale du tendon rotulien (aspect de tendon en baïonnette), un genu valgum (jambes en X), une trochlée dysplasique (pas suffisamment creusée), etc…

Dans les syndromes fémoro patellaires débutants ou dans le cadre d’un premier épisode de luxation de rotule, le traitement consistera en des séances de physiothérapie avec notamment un renforcement musculaire du quadriceps, principalement du muscle vaste interne. Pour les formes plus rebelles, il s’agira pour cette pathologie complexe d’un traitement à la carte où chaque défaut anatomique sera corrigé.

Les corrections chirurgicales

Les suites post opératoires seront différentes en fonction des gestes réalisés et vous seront expliqué par votre chirugien.

Les corrections chirurgicales

Les suites post opératoires seront différentes en fonction des gestes réalisés et vous seront expliqué par votre chirugien.

© 2020 Clément Granier

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Cartilage

Cartilage

Chez le sujet jeune, il s’agit le plus souvent d’ostéochondrite disséquante du genou correspondant à une atteinte du cartilage articulaire et de l’os sous-jacent.

Ces lésions surviennent à la suite d’un traumatisme mineur, de façon quasi spontanée.

Elles concernent le plus souvent les personnes de moins de 25 ans et se caractérisent par une désolidarisation progressive d’un fragment de cartilage et d’os sous-jacent par rapport au reste de la surface articulaire. Dans un 2ème temps, la lésion se fragmente et se détache complètement, se retrouvant ainsi libre dans l’articulation.

osteochondrite IRM

Cartilage

Chez le sujet jeune, il s’agit le plus souvent d’ostéochondrite disséquante du genou correspondant à une atteinte du cartilage articulaire et de l’os sous-jacent.

osteochondrite IRM

Ces lésions surviennent à la suite d’un traumatisme mineur, de façon quasi spontanée.

Elles concernent le plus souvent les personnes de moins de 25 ans et se caractérisent par une désolidarisation progressive d’un fragment de cartilage et d’os sous-jacent par rapport au reste de la surface articulaire. Dans un 2ème temps, la lésion se fragmente et se détache complètement, se retrouvant ainsi libre dans l’articulation.

Les symptômes

Initialement, les symptômes sont le plus souvent présents uniquement lors d’activités sportives.

Le bilan d’imagerie passe par des clichés radiographiques et une irm et/ou un arthroscanner qui permettront de voir la localisation, la taille et la vitalité de la lésion.

Les symptômes

Initialement, les symptômes sont le plus souvent présents uniquement lors d’activités sportives.

Le bilan d’imagerie passe par des clichés radiographiques et une irm et/ou un arthroscanner qui permettront de voir la localisation, la taille et la vitalité de la lésion.

Les techniques

Si le fragment ostéo-chondral est à sa place, on réalisera une simple surveillance s’il présente des signes de vitalité sur l’IRM ou des micro perforations voire des micro fractures sous arthroscopie s’il n’est pas vivant.

Les techniques

Si le fragment ostéo-chondral est à sa place, on réalisera une simple surveillance s’il présente des signes de vitalité sur l’IRM ou des micro perforations voire des micro fractures sous arthroscopie s’il n’est pas vivant.

Si le fragment cartilagineux est ouvert et viable on le refixera en y associant une autogreffe ostéchondrale par mosaïc-plastie, c’est la « Fixation + ».

Si le fragment ouvert est non viable voire détaché, on devra retirer le fragment du genou et combler le défect par une mosaïc plastie.

Si la surface à combler est supérieure à 2 cm2, on utilisera soit une membrane collagénique reproduisant le tissu cartilagineux et sous chondral (MaioRegen), soit une membrane sur laquelle on injecte des cellules souches (expérimental) soit des allogreffes ostéo chondrales (méga-OATS).

Les lésions cartilagineuses peuvent aussi être concomitantes d’un traumatisme comme la subluxation du genou qui se produit lors d’une rupture du ligament croisé antérieur par exemple, là aussi le traitement se fera au cas par cas.

Lorsqu’une greffe cartilagineuse a été nécessaire, une décharge stricte de 4 à 6 semaines sera à observer.

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