Ligament croisé antérieur

Le ligament croisé antérieur (LCA) est un ligament situé au centre de l’articulation du genou. Il assure la stabilité du genou en particulier dans les mouvements de translation et de rotation du genou.

Une rupture du ligament croisé antérieur peut survenir lors d’une entorse grave du genou, le plus souvent lors de la pratique d’un sport pivot : accident de ski, de rugby, de football etc. L’IRM permet de faire le diagnostic de rupture du LCA et des éventuelles lésions méniscales. Lorsque le LCA est rompu, le genou devient instable et souvent douloureux. Cette instabilité est souvent responsable de l’apparition de lésions des ménisques et de l’usure prématurée du cartilage (arthrose). Le LCA ne cicatrise pas seul, dans certains rares cas on pourra le réparer (10%) mais la plupart du temps il faudra le reconstruire par une greffe tendineuse prélevée sur le genou.

Reconstruction

Le tendon prélevé en première intention est un ischio-jambier : le demi-tendineux, il sera replié sur lui-même pour préparer la greffe, c’est la technique DT4.

Lorsque le reliquat de LCA est suffisant, la greffe sera passée à l’intérieur, cela améliore la vascularisation de la greffe et donc sa cicatrisation, c’est la technique SAMBBA (Single antero-medial biological bundle augmentation) . Lorsque les ischios jambiers ne sont plus disponibles, souvent en cas de reprise chirurgicale, on prélève une partie du tendon rotulien, c’est la technique de Kenneth-Jones.

Les greffes sont passées dans des tunnels osseux et fixées par des fils reliés à des boutons métalliques plaqués sur l’os, contrairement aux vis intra-osseuses, ce moyen de fixation permet d’éviter l’inflammation osseuse et accélère la récupération. L’appui est immédiatement autorisé après l’intervention et les séances de rééducation débutent elles aussi dès le post-opératoire.

LCA reconstruction DT4

Reconstruction

LCA reconstruction DT4

Le tendon prélevé en première intention est un ischio-jambier : le demi-tendineux, il sera replié sur lui-même pour préparer la greffe, c’est la technique DT4.

Lorsque le reliquat de LCA est suffisant, la greffe sera passée à l’intérieur, cela améliore la vascularisation de la greffe et donc sa cicatrisation, c’est la technique SAMBBA (Single antero-medial biological bundle augmentation) . Lorsque les ischios jambiers ne sont plus disponibles, souvent en cas de reprise chirurgicale, on prélève une partie du tendon rotulien, c’est la technique de Kenneth-Jones.

Les greffes sont passées dans des tunnels osseux et fixées par des fils reliés à des boutons métalliques plaqués sur l’os, contrairement aux vis intra-osseuses, ce moyen de fixation permet d’éviter l’inflammation osseuse et accélère la récupération. L’appui est immédiatement autorisé après l’intervention et les séances de rééducation débutent elles aussi dès le post-opératoire.

LCA reconstruction DT4
LCA reconstruction KJ

Plastie antéro latérale

Le ligament antéro latéral (LAL) permet de stabiliser le genou en rotation, il évite l’hyper rotation interne du tibia sous le fémur, il est très souvent atteint lors des ruptures du LCA.

A l’examen clinique, un ressaut rotatoire explosif du genou est synonyme de rupture du LAL. Dans ce cas, pour éviter de sur solliciter la ligamentoplastie du croisé antérieur, une plastie extra articulaire du ligament antéro latéral est réalisée à l’aide d’un autre tendon ischio jambier plus fin, le droit interne ou gracilis.

Il faut voir ce geste comme une ceinture de sécurité de la ligamentoplastie du LCA en diminuant son risque de rupture par 3. Elle est donc aussi réalisée chez les sujets jeunes à risque (moins de 25 ans), chez les sportifs pivots contact, dans le cadre d’une reprise de ligamentoplastie etc… Cela rajoute  15 minutes à l’intervention et les suites post opératoires restent les mêmes.

Plastie antéro latérale

Le ligament antéro latéral (LAL) permet de stabiliser le genou en rotation, il évite l’hyper rotation interne du tibia sous le fémur, il est très souvent atteint lors des ruptures du LCA.

A l’examen clinique, un ressaut rotatoire explosif du genou est synonyme de rupture du LAL. Dans ce cas, pour éviter de sur solliciter la ligamentoplastie du croisé antérieur, une plastie extra articulaire du ligament antéro latéral est réalisée à l’aide d’un autre tendon ischio jambier plus fin, le droit interne ou gracilis.

Il faut voir ce geste comme une ceinture de sécurité de la ligamentoplastie du LCA en diminuant son risque de rupture par 3. Elle est donc aussi réalisée chez les sujets jeunes à risque (moins de 25 ans), chez les sportifs pivots contact, dans le cadre d’une reprise de ligamentoplastie etc… Cela rajoute  15 minutes à l’intervention et les suites post opératoires restent les mêmes.

Réparation

La réparation du LCA sous arthroscopie est une technique récente et encore méconnue du grand public.

Elle consiste à réinsérer le LCA à son point de fixation anatomique sur le fémur. Elle n’est possible que lorsque la rupture du ligament se produit au ras du fémur et elle doit être réalisée que dans les deux premiers mois suivant la rupture, cela représente 10% des cas.

Elle présente un grand intérêt du fait qu’il n’y a pas de prélèvement tendineux, par ailleurs, elle améliore la proprioception et la vascularisation permettant des suites post opératoires ainsi qu’un retour au sport plus simples et plus rapides.

Augmentation

Dans certains cas de réparation chez des sujets à risque de re rupture et/ou avec un ressaut rotatoire explosif, une plastie antéro latérale peut être ajoutée à la réparation.

Elle se fait à l’aide du tendon droit interne qui permet de faire tuteur du LCA natif réparé et également d’assurer la plastie antéro latérale à sa sortie du fémur.

C’est l’association réparation + plastie antéro latérale que l’on appelle augmentation. Là aussi, il s’agit d’une technique récente dont les résultats sont très encourageants.

Réparation

La réparation du LCA sous arthroscopie est une technique récente et encore méconnue du grand public.

Elle consiste à réinsérer le LCA à son point de fixation anatomique sur le fémur. Elle n’est possible que lorsque la rupture du ligament se produit au ras du fémur et elle doit être réalisée que dans les deux premiers mois suivant la rupture, cela représente 10% des cas.

Elle présente un grand intérêt du fait qu’il n’y a pas de prélèvement tendineux, par ailleurs, elle améliore la proprioception et la vascularisation permettant des suites post opératoires ainsi qu’un retour au sport plus simples et plus rapides.

Augmentation

Dans certains cas de réparation chez des sujets à risque de re rupture et/ou avec un ressaut rotatoire explosif, une plastie antéro latérale peut être ajoutée à la réparation.

Elle se fait à l’aide du tendon droit interne qui permet de faire tuteur du LCA natif réparé et également d’assurer la plastie antéro latérale à sa sortie du fémur.

C’est l’association réparation + plastie antéro latérale que l’on appelle augmentation. Là aussi, il s’agit d’une technique récente dont les résultats sont très encourageants.